L’UNESCO révèle la face cachée du trafic de biens culturels.


Le commerce des biens culturels représente plus de 60 milliards de dollars en 2018. Près de 10 milliards de dollars supplémentaires seraient échangés de manière illicite. Ce trafic, alimenté par le pillage de zones archéologiques, à l’échelle souvent industrielle, est un vol caractérisé de la mémoire des peuples. C’est aussi l’une des plus importantes sources de financement d’organisations criminelles et terroristes.
L’UNESCO a développé depuis 50 ans le cadre juridique de référence pour lutter contre ce fléau, et mène le combat quotidien auprès des États membres et des partenaires. Pour le 50ème anniversaire de la Convention de l’UNESCO adoptée en 1970, l’organisation a décidé de prendre la parole via une campagne internationale.
L’objectif : sensibiliser le milieu de l’art et tout particulièrement les acheteurs sur les conséquences désastreuses de ce trafic.
À l’heure où nous nous questionnons de plus en plus sur l’impact de notre consommation, qu’elle soit alimentaire ou vestimentaire, il est temps d’éveiller les consciences et d’appeler tout à chacun à la plus extrême vigilance.

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